PALME1, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Ca 1135 «branche de palmier»
paumes (
Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB, 745); 1270
lou lundi devant les pames «le lundi précédant le jour des Rameaux» (
Coll. de Lorr., 971, n
o17, Richel. ds
Gdf.); 1395
le jour des palmes «jour des Rameaux» (
Voyage de Jerusalem du seigneur d'Anglure, 86 ds T.-L.);
2. ca 1145 «palmier» (
Wace, Conception N.D., 1696,
ibid.); 1690
vin de palme (
Fur.); 1768
huile de palme (
Valm. t.4,
s.v. palmier Aouara);
3. ca 1170 «ornement en forme de feuille de palmier» (
Rois, éd. E. R. Curtius, III, VI, 8, p.123); 1653 brod. (
Inventaire de Mazarin, ds
Havard); 1690 hérald. (
Fur.);
4. 1869 «patte palmée (d'un cygne)» (
Sully Prudhomme, Les Solitudes, 21 ds
R. Ling. rom. t.43, p.204); 1963 «nageoire en caoutchouc en forme de patte palmée des palmipèdes» (
Lar. encyclop.);
5. ca 1200 «symbole de la victoire» (
Dialogues Grégoire, 122, 18 ds T.-L.); 1690
palme du martyre (
Fur.);
6. 1866 «insignes des officiers de l'instruction publique» (d'apr.
Nouv. Lar. ill. 1903); 1890
palmes académiques (
Lar. 19eSuppl.). Empr. au lat.
palma proprement «paume, creux de la main», d'où «feuille de palmier, palmier; fruit du palmier; emblême de la victoire».