PALIMPSESTE, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1542 «feuille de papyrus, parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte» (
É. Dolet, Epistres familiaires de M. T. Cicero, VII, Lyon, f
o131 v
o, trad. de
Cicéron, Epîtres familières, VII, 18), attest. isolée; 1813 paléogr. (
Gattel, Dict. universel portatif de la lang. fr. d'apr.
Robert (G.) t.5);
b) 1573 emploi adj. (
B. Jamin, Dialogues de Jean Loys Vives, trad. du lat., Paris, f
o46 r
o), attest. isolée; 1817 (
Stendhal, loc. cit.);
2. 1860 fig. «mécanisme psychologique par lequel de nouvelles impressions, de nouveaux sentiments se substituent aux précédents et les oblitèrent» (
Baudel., Paradis artif., p.451). Empr. au lat. class.
palimpsestus, palimpsestos, att. au sens 1, empr. au gr. π
α
λ
ι
́
μ
ψ
η
σ
τ
ο
ς «qu'on gratte pour écrire de nouveau», comp. de π
α
́
λ
ι
ν «de nouveau» et de ψ
α
́
ω «gratter, racler».