PALANQUIN1, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1610
pallanquin «litière portée à bras d'hommes» (en Orient) (
Hist. de la navigation de Iean Hugues de Linscot Hollandois et de son voyage es Indes Orientales [trad. du lat., adapt. d'un texte néerl.], p.35 ds
Arv., p.383); 1611
palanquin (
F. Pyrard,
Discours du Voyage des François aux Indes Orientales, p.216,
ibid., p.384);
2. 1833 «abri léger posé sur le dos d'un éléphant ou d'un chameau» (
Quinet,
Ahasvérus, XI, p.116). Empr. au port.
palanquim «
id.» (dep. 1545,
F. Pinto ds
Dalg.; d'abord
palanque en 1535,
Chronica de Bisnaga,
ibid.; la forme d'abord att. en fr.,
supra 1610, a été transmise par des textes néerl. et lat.), lui-même empr. à l'indo-aryen
pālakī
, empr. au skr.
palyaṅka ,
paryaṅk (
Dalg.,
loc. cit.).
Arv., p.383, signale en 1571 (
Rec. des plus fraisches lettres, escrittes des Indes Orientales, trad. d'Ital. en Fr., p.25)
planchin adapt., d'apr.
planche* [ital.
palanca], de l'ital.
palanchino, empr. au portugais.