PAISIBLE, adj.
Étymol. et Hist.1. a) Déb. du
xiies.
mer paisible (
St Brendan, éd. I. Short et Br. Merrilees, 789);
b) 1155 «où règne la paix, le calme» (
Wace, Brut, 666 ds T.-L.: region... Bone et
paisible a converser);
c) 1176 «calme, sans agitation passionnée, doux (d'un caractère, d'un sentiment)» (
Chrétien de Troyes,
Cligès, éd. A. Micha, 3080: amors est dolce et
peisible);
d) 1269-78 «que rien ne perturbe» (
Jean de Meun,
Rose, éd. F. Lecoy, 18474: [songe]...
pesible);
2. a) 1155 «qui aime la paix (d'une personne)» (
Wace, Brut, 2601 ds T.-L.:
Paisibles fud [Belin] e pais ama);
b) ca 1200 «qui exprime la paix, le calme» (
Dialogues Grégoire, 61, 24 ds T.-L.);
3. dr. 1271
paisiuele possession (Doc. ds
Gdf. Compl.); 1507
paisible possesseur (
Nouv. Coutumier gén., éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, t.1, 165). Dér. de
pais, forme anc. de
paix*; suff.
-ible (v.
-able), v.
FEW t.8, p.95a, note 10).