PAILLOT(T)E,(PAILLOTE, PAILLOTTE) subst. fém.
Étymol. et Hist. I. A. [L'existence d'un a. fr.
paillote «paillette d'ornement» peut se déduire du dér. a. fr.
pailloté «garni, orné de paillettes»
xiiies. a. pic.
huve paillotee (
Dit de Cointise, 89, éd. A. Henry ds
R. Lang. rom. t.68, p.193; fin
xives.
Eustache Deschamps, VI, 56, 29 ds T.-L.)] 1600
«id.» (
Fauchet, Origine des dignitez, I, 13 ds
Hug.).
B. 1. 1625
paillote «chapeau de paille» (
Le grand dict. fr. lat., J. Stoer, d'apr.
FEW t.7, p.496b);
2. 1875 «toile de paille de riz fabriquée en Indochine» (
Morice, Rev. d'anthropol., 1
resérie, t.4, p.445 ds
Littré Suppl.).
II. 1617 «hutte de paille dans certains pays d'outre-mer» (ici, à Mozambique) (
J. Mocquet, Voyage en Afrique, Asie, Indes orient. et occid., Rouen, J. Caillove, p.232: L'on mit tous les malades dans des
paillotes de palme). I dér. de
paille*; suff.
-ot(t)e (
-ot*). II prob. empr. au port.
palhota «hutte de paille» (le Mozambique était, à l'époque de Mocquet, surtout fréquenté par les Portugais) 1712-28 d'apr.
Arv., p.382.