PAILLOT1, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1334 «petite paillasse d'enfant servant aussi de siège» (
Inventaire des biens ... hôtel de Quatremares ds
Havard t.4, p.19b).
B. 1721 vitic. (
L. Liger, La Nouvelle Maison Rustique, t.2, p.435 d'apr. M.-R.
Simoni-
Aurembou ds
R. Ling. rom. t.38, p.497, note 1). A dér. de
paille*; suff.
-ot*. B est peut-être une altération, à l'aide du même suff., de
pailluel «mur de terre et de paille hachée» (1
remoitié
xiiies. ds T.-L.; suff.
-iolu, -eul*),
cf. a. pic.
pailloleur «maçon qui construit un pailleul [mur de bauge, de terre mêlée avec de la paille hachée]» (1304 ds
Gdf. Compl.) et d'autre part
pailloter «garnir de torchis» et
paillotage «mur de torchis» (1612 et
xvies.,
ibid.).