PADDOCK, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1828 «enclos pour les chevaux» (
Journal des haras, des chasses et des courses de chevaux, 1
erdéc., 98 et n
o1 ds
Höfler Anglic.);
b) 1873 «enceinte où les chevaux sont promenés en main avant une course» (
Le Figaro, 25 mars, 1 e,
ibid.);
2. [1929 arg. des lycéens d'apr.
Esn.] 1939 arg. des maisons de prostitution «lit» (
Galtier-
Boissière, Devaux, Dict. arg.). 1 empr. à l'angl.
paddock «champ ou enclos appartenant à une maison ou à une écurie» att. en ce sens dep. 1547, et plus spéc., comme terme de turf «l'enclos où les chevaux attendent le départ», dep. 1862 (
NED); le terme s'est aussi spécialisé dans
paddock-course «couloir de course clôturé (pour les courses de lévriers ou de chevaux non montés)», att. comme terme de relation en fr. (E.
Chamberlayne, État présent de l'Angleterre, Amsterdam, 1669-72, chap. 2, p.69). L'angl.
paddock représente prob. une altération de
parrock «clôture, enclos», du vieil angl.
pearroc de même orig. que le fr.
parc*. 2 issu de 1 selon un emploi métaph. que l'usage dans l'arg. des maisons de prostituées permet de comprendre, le terme n'étant sans doute pas né dans l'arg. des lycéens (la chronol. des attest. dans ce domaine étant très aléatoire).