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Païennerie, subst. fém.,attest. a) ca 1485 «paganisme» payennerie (Mystère de St Adrien, éd. E. Picot, 7214), ca 1610 (Béroalde, Parvenir, Journal I, 74 ds Hug.), b) xves. [ms.] «troupe de païens, de gentils» (Vie de Ste Febronne, B.N. fr. 2096, fol. 29 rods Gdf.), ex. isolé, c) 1835 «groupe, société de personnes dont le comportement est inspiré par le paganisme gréco-latin» (E. de Guérin, loc. cit.), d) 1922 «vie dissolue» (Barrès, Jard. Oronte, p.40); de païen, suff. -erie*; cf. le dér. en -ie*, de sens voisin «terre, monde des païens» paienie (1155, Wace ds T.-L.), v. Nyrop t. 3, § 394.
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