PÉTRIN, subst. masc.
Étymol. et Hist.a) Ca 1170
pestrin «coffre dans lequel on pétrit le pain» (
Rois, éd. E. R. Curtius, p.16, 14); 1832
pétrin mécanique (
Raymond);
b) fig. 1790
dans le pétrain (
L'Ami des soldats, p.3 ds
Quem. DDL t.19). Du lat.
pistrinum «moulin à blé, boulangerie» qui a pris le sens de «pétrin» en gallo-roman. Ce sens s'étant développé dans la lang. de la boulang. urbaine, le mot n'est att. que sporadiquement dans les dial. qui connaissent surtout
maie*,
arche*,
huche* et
mastra (très vivant en Provence, empr. au gr. μ
α
́
κ
τ
ρ
α «pétrin»).