OUVRAGER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. xves. [ms.]
ouvragé «qui a reçu des façons délicates ou compliquées» ici en parlant d'un objet d'orfèvrerie (
Froissart,
Chron., éd. Buchon, III, XXI, t.II, p.433: un arcle d'or
ouvragé sur des pierres precieuses [éd. L. Mirot, t.XII, p.166: ung ciercle et ouvraiges sus de pierres precieuses]);
cf. 1424
champ d'or ouvragé d'angle (
Chapelles du roy Ch. VI, Piéc. rel. à l'Hist. de Fr., XIX, 226 ds
Gdf. Compl.);
2. ca 1540
ouvrager «façonner d'une façon compliquée» (
Jacques Yver,
Le Printemps, Première histoire, éd. P.Jourda, p.1138). Dér. de
ouvrage*; 1 suff.
-é; 2 dés.
-er.