OUTRANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Loc. adv.
a) 1220
mener a outrance «mettre hors combat, vaincre» (
Mort Artu, éd. J. Frappier, § 152, 5);
ca 1280
metre a outrance (
Girart d'Amiens, Escanor, 15530 ds T.-L.); fin du
xives.
combatre a outrance (
Eustache Deschamps, OEuvres, III, 101, 48 ds T.-L.);
b) 1458
a outrance «fortement» (
Arnoul Greban, Mystère de la Passion, éd. O. Jodogne, 951: le sang de ton frère a
oultrance Crye a moy pour avoir vengeance);
2. 1543 [éd.]
oultrance «chose outrée, excès» (
Marot, Epître du Coq à l'âne, p.31). Dér. de
outrer*; suff.
-ance*.