OUTRAGER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. Verbe trans. et part. passé
1. xives. «blesser (quelqu'un)» (Arch. Nord B 1719, fol. 40 ds
IGLF : Ce veant, le dit suppliant ... pour soy revengher seulement qu'il ne
feust oultraigié a mort par icelui Troisolz, lui lancea ung espieu qu'il portoit en sorte qu'il le actaindit au ventre);
2. ca 1485 «offencer gravement» (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 47662);
3. 1604 littér. «porter atteinte à» (
Montchrestien, Hector, III ds
Tragédies, éd. L. Petit de Julleville, p.31);
4. 1922
air outragé (
Colette, Mais. Cl., p.260);
B. Part. prés. 1579 [éd.] «humiliant» (
R. Garnier, La Troade, acte I, f
o6 v
o). Dér. de
outrage*; dés.
-er.