OURLER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. a) Ca 1160
orler «garnir d'un ourlet (un vêtement, un tissu)» (
Enéas, éd. J. J. Salverda de Grave, 745);
ca 1260
ourler «
id.» (
Étienne Boileau,
Métiers, 231 ds T.-L.);
b) 1165
orlé de «bordé de» (
Benoît de Ste-
Maure,
Troie, 23454: Un fort escu plus blanc que neis, O une bocle de fin or,
Orlé de pierres tot le bor);
2. part. passé 1376 fig. et littér. «garni d'une bordure» (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 90, 88: les plumez [doivent estre] larges et roondes et bien
oule(e)s environ de blanc bien coulouré);
3. 1844
oreilles ourlées (
Balzac,
Paysans, p.58);
4. 1939 part. passé subst. «partie ourlée» (
Giraudoux,
loc. cit.). Du lat. pop.
*orulare «border», dér. du lat. class.
ora «bord» (v.
orée).