OUILLER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1322
euillier (Arch. JJ 61, pièce 439 ds
Gdf. Compl., s.v. ouillier); 1504
ouillier (Ste-Croix, Arch. Vienne,
ibid.). De
oeil* att. en 1294 au sens de «bonde du tonneau» (
Miracle de St Eloi, éd. Peigné-Delacourt, p.92);
cf. antérieurement le type
aouiller (
aeugler, Arch. K 36b, pièce 43 ds
Gdf., s.v. aouillier), bien vivant dans les parlers régionaux (v.
FEW t.7, p.317).
Ouiller est att. au fig. au sens de «remplir, engraisser, nourrir (quelqu'un)» (1428,
A. Chartier, L'Esper., OEuv., p.269, éd. 1617 ds
Gdf.), sens qui a survécu dans certains parlers (v.
FEW, loc. cit.).