OUBLIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Fin
xives. (
Eustache Deschamps,
Balade ds
OEuvres, éd. Queux de St Hilaire, t.4, p.325). Altération de l'a. fr.
oblee att. au sens de «hostie» (
ca 1200
obleie, Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p.90 −
xives., v.
Gdf.) qui p.ext., a servi à désigner une sorte de pâtisserie dont la pâte légère se préparait comme le pain d'autel (fin
xiies.
oublee, Floire et Blancheflor, éd. M. M. Pelan, 2952,
cf. fin
xies. judéo-fr.
oblede, Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.102), du b. lat. eccl.
oblata [s.-ent.
hostia] «offrande, pain offert pour l'Eucharistie» fém. subst. de
oblatus «offert», part. passé de
offerre «offrir» qui, dans la lang. de l'Église avait pris le sens spécial de «offrir à Dieu, sacrifier» (v.
oblat).