OUATER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1680 «doubler d'ouate» ici, au part. passé (M
mede Sévigné, lettre du 19 juin ds
Corresp., éd. R. Duchêne, t.1, p.977: j'ai une robe de chambre
ouatée, j'allume du feu tous les soirs); p.ext. 1839
ciel ouaté (
Michelet, Journal, p.293);
2. 1765 «adoucir, estomper» ici, au part. passé, à propos des contours ou des couleurs d'un sujet sur une toile (
Diderot, Salons, p.292 ds
Brunot t.6, p.789); 1884 empl. adj. «assourdi» en parlant d'un bruit (
A. Daudet, Sapho, p.152: roulement sourd et
ouaté [des voitures]);
3. 1836 «entourer de douceur» ici, au part. passé en empl. adj. (
Balzac, Vieille fille, p.367
s.v. ouaté); 1846 empl. adj. «protégé, douillet» (
Dumas père,
Monte-Cristo, t.2, p.94: le calme
ouaté de son ménage). Dér. de
ouate*; dés.
-er.