OSTIAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Subst. masc. fin
xives. [ms.]
hostier «portier des ordres mineurs» (
Office des ordres, Richel. 994, f
o44c ds
Gdf.);
xves. [ms.]
hostiaire (
op. cit., Richel. 995, f
o44d,
ibid.), attest. isolées;
b) 1832 au plur. «hommes qui composaient la garde des rois de France, jusqu'à Philippe-Auguste» (
Raymond);
2. subst. fém. 1505
ostiaire «porte» (
Ordonnance de la tasche de Brou touchant l'esglise, ap. J. Baux, Hist. de l'église de Brou, 2
eéd., p.311 ds
Gdf.); en partic. 1534
gueux de l'hostiaire «mendiant qui va de porte en porte» (
Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, I, p.20); la graph.
ostière att. dep. 1566 (
H. Estienne, Apol. pour Her., ch. 39 [II, 404] ds
Hug.) est celle retenue dans la lexicogr. à partir de
Cotgr. 1611. Empr. au lat.
ostiarius «portier, concierge», en lat. médiév. «portier des ordres mineurs» (ds
Nierm.), dér. de
ostium «entrée, porte», lui-même de
os, oris «bouche, gueule, entrée»;
cf. l'a. prov.
ostiari «portier», hapax (ds
Rayn.).