| BUTOR, ORDE, subst. ÉTYMOL. ET HIST. − Fin xiies. (Folie Tristan d'Oxford, éd. E. Hoepffner, v. 498); 1661 fig. (Molière, École des Maris, III, 7 dans Ch.-L. Livet, Lex. de la lang. de Molière, Paris, p. 307).
Sans doute d'un lat. vulg. *buti-taurus, composé du rad. de butio « butor » et de taurus « taureau ». Pline signale qu'à Arles, on appelait le butor taurus, à cause de son cri rappelant le mugissement des bœufs ou des taureaux (Hist. nat. 10, 42, 57 dans Forc., s.v. taurus, p. 671a). |