OQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1653
oque (
La Boullaye Le Gouz, Voyages et observations, p.534); 1670
oke (P.
Briot, Hist. de l'état présent de l'empire ottoman, p.113); 1679
ocos (
Savary, Parfait négociant, t.2, p.457 ds
FEW t.19, p.141b); 1723
ocque (
Savary, col. 887). Empr. au turc
oka, mesure de poids valant environ 1,280 kg, lui-même empr. à l'ar.
uqqa, même sens (et non à l'ar.
ūqiyya, qui désigne un poids six fois moindre), lequel est à son tour empr. (par l'intermédiaire de l'araméen,
cf. K.
Vollers ds
Z. der deutschen Morgenländischen Gesellschaft, t.51, p.312) au gr. ο
υ
̓
γ
κ
ι
́
α «once», et celui-ci au lat.
uncia (
once*). Du turc, le mot est également passé dans les lang. balkaniques: gr. mod. ο
̓
κ
α
́, bulg. et serbo-cr.
oka, roum.
oca (
cf. Lok., n
o1590;
DER). V. aussi
FEW, loc. cit., Lammens, p.185;
Nasser, p.508; H.
Wehr, A Dictionary of Modern Written Arabic.