OPPRIMER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1355
obprimer «accabler par violence, par excès d'autorité» (
Bersuire, Tite-Live, ms. Ste Geneviève, f
o11d ds
Gdf. Compl.);
2. 1381 «empêcher de se manifester, de s'exprimer» (
Poème gd schisme, 14, 1 ds T.-L.: Por ce che verité
est oprimee);
3. 1560 «oppresser (d'une sensation désagréable)» (
Calvin, Institution de la religion chrestienne, éd. J.-D. Benoit, t.3, p.474: nous
sommes quasi
opprimez de grande multitude de misères).
B. 1. xves. [mss] «accabler sous un poids» (
Guillaume de Digulleville, Pelerinage de la Vie humaine, éd. J. J. Stürzinger, 6309, var. des mss B et G);
2. 1541 «tuer» (G.
Michel, trad. de
Suetone Tranquile, Des faictz et gestes des douze Caesars, V, 184 r
ods
Hug.). Empr. au lat.
opprimere «presser, comprimer; faire pression sur, accabler».