OPAQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1464-1506 masc.
opac «obscur, sombre» (
Jean Molinet,
Faictz et Dictz, éd. N. Dupire, p.510, 123); début
xvies. masc.
oppacque (
Jean d'Auton,
Chron. de Louis XII, éd. R. de Maulde la Clavière, t.1, p.282);
ca 1590 fig.
opaque (
Montaigne,
Essais, éd. P. Villey, t.1, p.378);
2. 1516
opaque «qui ne laisse point passer la lumière» (
Jean Perréal,
Complainte de nature ds
Rose, éd. Méon, t.4, p.143, 439). Empr. au lat.
opacus «obscur, sombre», proprement «ombragé, qui est à l'ombre». Au sens 1 l'angl.
opaque est attesté dep.
ca 1420 ds
NED.