OPALE, subst. fém. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié du
xiies.
optal «pierre précieuse» (
Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 843); 1562 [éd.] masc. (
Du Pinet, Histoire du monde [trad. de Pline], t.2, p.740: L'
opale, est composé quasi de toutes couleurs); 1609 fém. (d'apr.
FEW t.7, p.358b, note 2);
2. a) 1769 «couleur de l'opale» (
Saint-
Lambert, Les Saisons, p.100: l'
opale et l'incarnat d'un matin radieux, l'or, le pourpre et l'azur du couchant nébuleux);
b) α) 1786
d'opale «qui a la couleur de l'opale» (
Florian, Numa Pompilius, p.348);
β) 1797 adj. «
id.» (
Voy. La Pérouse, t.1, p.244). Empr. au lat.
opalus «pierre précieuse», empr. par Pline (v.
TLL) au gr. ο
̓
π
α
́
λ
λ
ι
ο
ς «
id.». La forme
optal, remonte au b. lat.
optalius (
vies. ds
TLL), lui-même prob. influencé par le rad. gr. ο
̓
φ
θ-, tiré de ο
̓
φ
θ
α
λ
μ
ο
́
ς «oeil», cette pierre ayant la réputation d'être bonne pour les yeux (v.
TLL).