ONANISME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1760 (S. A.
Tissot, L'Onanisme, ou Dissertation physique sur les maladies produites par la masturbation, Lausanne ds
Lar. Lang. fr., p.6723); 1760 (J. Ph.
Dutoit-
Membrini, De l'onanisme..., Lausanne ds
Cioranescu 18e, n
o27213). Dér., au moyen du suff.
-isme*, de
Onan, nom d'un personnage biblique qui, contraint par la loi du lévirat d'épouser la veuve de son frère, refusa une postérité qui ne serait pas la sienne en «laissant perdre à terre» (
Gen., 38, 6-10).
Cf. l'all.
onanitische Sünde «péché d'Onan» (1642, A.
Mengering, Gewissensrüge, 809 ds
Kluge et
FEW t.7, p.355), l'angl.
Onania (1710, titre d'un livre du médecin londonien Bekker,
ibid.) et
onanism (1727-41,
Chambers, Cyclopaedia ds
NED).