OMBRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. I. Ca 1175 «donner de l'ombre» (
Horn, éd. M. K. Pope, 294: En un jardin espes bien foilluz e
umbranz) −
xvies., v.
Gdf. et
Hug. II. a) 1555 «marquer d'une teinte plus sombre» (P.
Belon, L'histoire ... des oyseaux, 170 d'apr.
Vaganay ds
Rom. Forsch. t.32, p.115);
b) 1622 peint. (
René François [E.
Binet],
Merveilles de nature, p.313). I dér. de
ombre1*; dés.
-er; l'a. fr. et le m. fr. avaient les dér. très fréq.
ombroier, ombriier «mettre dans l'ombre; obscurcir; faire de l'ombre» (v.
Gdf. et T.-L.),
ombroyer encore au
xvies. (v.
Hug.). II empr. à l'ital.
ombrare, att. comme terme de peint. dep. 1550-68 (
Vasari ds
Tomm.-
Bell.), proprement «couvrir d'ombre»; le sens a est peut-être à rattacher à I (v.
FEW t.14, pp.24b-25a).