OMÉGA, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1558 «nom de la dernière lettre de l'alphabet grec» (A.
Thevet, Les singularitez de la France antarctique, éd. Gaffarel, p.27 d'apr.
Arveiller ds
Mél. Dauzat (A.), p.28);
2. 1616 fig. (
Sermons du P. Coton, 145 d'apr. H.
Vaganay ds
R. Philol. fr. t.44, p.77: Jesus est l'
alpha et l'
omega du monde, le principe et la fin de toutes choses). Empr. au gr.
ω
̃
μ
ε
́
γ
α nom de la vingt-quatrième et dernière lettre de l'alphabet gr.: cette lettre, instituée en Ionie pour spécifier
o long et ouvert avait d'abord reçu comme nom le son de la voyelle qu'elle notait τ
ο
ω
̃, puis la dénomination ω
̃
μ
ε
́
γ
α lui a été donnée en gr. tardif (
ixes. apr. J.-C.) quand, les quantités perdant leur pertinence (v.
omicron), o et ω
οnt tendu à se confondre phonétiquement (
cf. Chantraine). En tant que dernière lettre de l'alphabet, elle a été employée comme symbole du terme, de la fin, p. oppos. à
alpha, en partic. à propos du Christ, v.
alpha.