OLIBAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1240
olibanum (
The Chirurgia of Roger of Salerno, éd. D. J. A. Ross, 253 v
ods
Z. fr. Spr. Lit. t.86, p.244:
Olibanum, c'est gros encens);
xiiies. (
Simples medecines, éd. P. Dorveaux, § 854:
Olibanum est blanc encens); 1314
oliban (
Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A.Bos, § 1817). Empr. au lat. médiév.
olibanum «
id.» (fin du
xes.,
Grégoire V ds
Latin. ital. Med. Aev.; 1033 ds
Du Cange), lequel est à son tour empr. soit au gr. λ
ι
́
β
α
ν
ο
ς «encens», avec agglutination de l'art. déf. ο
̔: ο
λ
ι
́
β
α
ν
ο
ς (
Littré;
FEW t.5, p.293b critiquant l'hyp. suiv.;
Lar. Lang. fr.), soit à l'ar.
uban «encens», avec agglutination de l'art. déf.
al:
al-uban (v.
Devic, p.54 et
Lammens, pp.XLIV et 185-186, qui critiquent l'hyp. précédente;
Lok. n
o1331). Le gr. λ
ι
́
β
α
ν
ο
ς est lui-même empr. à une lang. sémit. (
cf. l'hébr.
lebhōnā
h, le punique
lebōnat «encens» [
Frisk;
Chantraine] et leur corresp. ar.
lubān).