OINDRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié
xiies. fig. (
Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, XLIV, 9: pur ice
oinst tei Deus li tuens Deus de olie de ledece devant tes cumpainuns); fin
xiies. «conférer un caractère sacré» (
Sermons St Grégoire sur Ezechiel, éd. K. Hofmann, p.8);
xves. subst. masc.
oingt «celui qui a été consacré par une onction» (
Rély, I, f
o115 ds
J. Trénel,
L'Ancien Testament et la langue française du moyen âge, p.282);
2. ca 1120
uindre «enduire d'une matière grasse» (
St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 177). Du lat.
ŭnguĕre, «enduire, frotter (notamment avec de la graisse)», également att. en lat. chrét. au sens de «oindre d'huile sainte» (déb.
iiies. ds
Blaise Lat. chrét.), «consacrer (un roi, un prêtre)» (déb.
ves.,
ibid.) et comme subst.
unctus «l'Oint (en parlant du Christ)» (mil.
ives.,
ibid.).