OFFUSQUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xives. «arrêter dans son fonctionnement régulier» (
Somme maître Gautier, ms. B.N., fr. 1288, f
o19v
ods
Gdf. Compl.);
2. a) début du
xves. «empêcher quelque chose d'être vu, en le masquant» (
E. Deschamps, La Fiction du lyon, 1014 ds
OEuvres compl., éd. G. Raynaud, t.8, p.278);
b) ca 1485 au fig. (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 39693: songe
offusqué [
cf. aussi
ibid., 40144]);
3. ca 1485 «empêcher, boucher (la vue)» (
ibid., 10247);
4. a) 1766 «porter ombrage à quelqu'un, l'indisposer» (
Besenval, Mém., I, 328 ds
Brunot t.6, p.1363);
b) 1832 pronom. (
Raymond). Empr. au b. lat.
offuscare, proprement «obscurcir» (
ob,
fuscus «sombre»), également «gêner (la vision)» et, au fig., «diminuer l'éclat de quelque chose», v.
Nov. gloss.