OFFRANDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
offrende «don que l'on offre à Dieu» (
Roland, éd. J. Bédier, 3861);
2. a) ca 1200 «antienne qui précède l'offrande du pain et du vin» (
Jean Renart, Escoufle, éd. Fr. Sweetser, 232);
b) ca 1260 «cérémonie pratiquée à certaines messes, où le prêtre présente la patène à baiser et reçoit les dons des fidèles» (
Rutebeuf, Miracle de Théophile, 232 ds
OEuvres compl., éd. E. Faral et J. Bastin, t.2, p.187);
3. ca 1270 «don, présent» (
Richart le beau, 2460 ds T.-L.). Empr. au lat. médiév.
offerenda, subst. du fém. du lat.
offerendus «qui doit être offert», adj. verbal de
offerre, v.
offrir. Offerenda est att. au sens de «offrande faite par les fidèles à l'Église» au
xes. (
Nov. gloss.), au sens de «offertoire, partie de la messe» dès le
ixes. (Amalarius,
ibid.), au sens de «antienne de l'offertoire» au
xes. (
Blaise Lat. chrét.).