OEILLET, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1121-34
oillet «petit oeil» (
Philippe de Thaon,
Bestiaire, 2380 ds T.-L.) −1611 (
Cotgr.); à nouv. ds
Ac. Compl. 1842 qui le qualifie de ,,v. lang.``;
2. mil.
xiiies. «petit trou rond pratiqué dans une étoffe et bordé de fil ou d'un anneau de métal» (
Huon de Cambrai,
ABC, 75 ds T.-L.);
3. 1694 mar. «boucle que l'on fait autour de quelque corde» (
Corneille); 1831
id. «ouverture par laquelle on fait passer un cordage» (
Will.);
4. 1731 «partie rectangulaire du marais salant, sur laquelle on fait évaporer l'eau de mer» (
Dict. des arts ds
Trév. 1752).
B. 1. 1493 [éd.] bot. «plante à fleur odoriférante»
un oeillet à fleurs d'or (
Euryal. et Lucr., f
o56 v
ods
Gdf. Compl.); 1545
oeillet d'Inde (
Ch. Estienne,
De latinis et graecis nominibus arborum..., 2
eéd., p.58); 1605 [éd.]
oeillet de poète (Ol.
de Serres,
Théâtre d'agriculture, p.573);
2. 1768
oeillet de mer (
Valm. t.4, p.266). Dimin. de
oeil*; suff.
-et.