ODALISQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1624
odalique «femme esclave du harem» (
Deshayes de Courmenin, Voiage de Levant, p.148 ds
Fonds Barbier: Voilà donc comme le Grand Seigneur vit avec ses femmes, qui sont ses esclaves, qu'ils appellent
odaliques); 1624
odalisque (
Id., ibid., p.149 cité par R.
Arveiller ds
Fr. mod. t.17, p.138: Ils [les Turcs] sont plus portéz pour les enfans des
Odalisques, ou des
esclaves, que pour ceux qu'ils ont de leurs femmes espousées). Empr., avec adjonction d'un
-s- parasite, au turc
odalk (dér. de
oda «chambre» au moyen du suff.
-lk indiquant ici la destination), proprement «ce qui appartient à la chambre», c'est-à-dire «(esclave) qui est destinée à la chambre, qui est admise et réservée à la chambre du maître»; p.ext. «concubine» (
EWFS2;
Dauzat ds
Fr. mod. t.11, p.251;
FEW t.19, p.141).