OCCUPATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1175 «ce à quoi on consacre son activité, son temps» (
Benoît de Ste-
Maure,
Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 42871);
b) 1343 «soin, souci que l'on prend de quelque chose, peine, embarras» (
Miracles ND par personnages, éd. G. Paris et U. Robert, t.1, p.245, 40);
2. a) 1360 «action de s'emparer d'un bien» (
Ordonnances des rois de France de la troisième race, éd. Secousse, t.3, p.434);
b) 1372 «possession de fait d'une chose immobilière avec ou sans droit» (
doc. ds
Gdf. Compl.);
c) 1515 «action de se rendre maître militairement d'un lieu, d'un territoire, d'un pays» (d'apr.
FEW t.7, p.301b); 1690 (
Fur.);
d) 1690 «fait de remplir un espace» (
ibid.). Empr. au lat.
occupatio «prise de possession, ce qui accapare l'activité».
Cf. au sens 2c
occupement (
Boccace,
Nobles malh., IX, 27, f
o243 r
o, éd. 1515 ds
Gdf.).