OCCASION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1174
occasiun «raison, motif» (
G. de Pont-
Ste-
Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 834);
ca 1462
a l'occasion de «à cause de» (
Les Cent Nouvelles Nouvelles, éd. F. P. Sweetser, La XCVI
eNouvelle, p.539, 11);
2. a) fin
xives. «circonstance qui vient à propos» (
Aalma, 8304 ds
Roques t.2, p.284);
b) loc. adv. 1606
par occasion «accidentellement» (
Crespin); 1671
dans les occasions «si l'occasion se présente» (M
mede Sévigné, Lettre à Mmede Grignan du 16 août ds
Lettres, éd. Monmerqué, t.2, p.321); 1671
aux occasions (
Id., Lettre à Mmede Grignan du 23 déc., t.2, p.444); 1859
à l'occasion (
Ponson du Terr., Rocambole, t.4, p.359); prov. 1626
l'occasion fait le larron (Ch.
Sorel, Hist. com. de Francion, t.4, livre 10, p.754);
c) 1826 subst. (
Balzac, OEuvres div., t.1, p.188); 1832
marchandises d'occasion (
Raymond);
3. 1553
à l'occasion de «à propos de, au sujet de» (
La Bible de l'imprimerie Jean Gérard, Gen. 12). Empr. au lat.
occasio «moment favorable, temps propice», subst. verbal de
occidere «tomber, se coucher (en parlant des astres)». A remplacé l'a. fr.
ochaison/achaison (
xiie-
xvies.) de forme pop. fréq. att. au sens de «accusation, poursuite en justice» d'où le
a initial qui vient de
accusare, accusatio.