OBÉDIENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 «obéissance au supérieur en parlant des religieux» (
Wace, Brut, 13880 ds T.-L.);
ca 1175 «obéissance en général» (
Benoît de Ste-
Maure, Chronique des Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 25977);
2. 1174-80 «établissement religieux dépendant d'un monastère» (
Chrétien de Troyes, Le Roman de Perceval, éd. F. Lecoy, 5601);
3. 1617 «congé par écrit pour sortie ou voyage donné par le supérieur à un religieux» (A.
d'Aubigné, Avantures du Baron de Faeneste, IV, 11, éd. E. Réaume et De Caussade, II, p.606); 1850
lettre d'obédience (
Hist. inst. et doctr. pédag., loc. cit.);
4. 1675
ambassade d'obédience «ambassade que des princes envoient au pape pour lui rendre hommage de quelques fiefs qui relèvent de lui» (
Widerhold, Nouveau dictionnaire français-allemand d'apr.
FEW t. 7, p.278a); 1690
ambassadeur d'obédience (
Fur.);
id. pays d'obédience (
ibid.). Empr. du lat.
oboedentia «obéissance, soumission».