OBSTRUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1540 «engorger, boucher (un canal, un vaisseau dans l'organisme)» (
Tollet, Chirurg., p.228 ds
Gdf. Compl.);
2. a) av. 1788 «embarrasser, faire obstacle en entravant ou en arrêtant la circulation» (
Buffon, Hist. nat., t.3, p.74 ds
IGLF);
b) 1788 fig. (
Fér. Crit.: cette opération imprudente
obstrua les canaux du commerce). Empr. au lat. class.
obstruere «construire (un mur, etc.) devant quelque chose», d'où «fermer, boucher».
Cf. encore
obstruire (1531 [éd.],
Raoul de Presles, Cité de Dieu, X, 11 d'apr.
Delb. Notes mss ds
FEW t.7, p.291a).