OBSERVATEUR, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. 1491 «celui qui accomplit ce qui lui est prescrit par quelque loi, ce qu'il a promis» (
Mer des Histoires, I, 198b ds
Rom. Forsch. t.32, p.113);
2. a) 1555 «celui qui observe avec attention, qui étudie les choses, les êtres, les événements» (
Belon, Nature des oiseaux, 66 ds
Rom. Philol. t.43, p.196);
b) 1690 «personne qui s'adonne à l'observation scientifique des phénomènes naturels» (
Fur.);
3. a)
α) 1648 [éd.] «espion» (
Rotrou, Venceslas, II, 3, p.35);
β) 1932 «agent chargé par un gouvernement d'assister à des négociations et d'en rendre compte» (
Lar. 20e);
b) 1916
observateur d'artillerie (
Bordeaux, Fort de Vaux, p.286).
B. Adj.
1. 1762
esprit observateur (
Ac.);
2. 1797
médecin observateur (
Voy. La Pérouse, t.4, p.19). Empr. au lat.
observator «celui qui remarque»; et en lat. ecclés. «celui qui pratique (un culte)», de
observatum, supin de
observare, v.
observer.