OBSCURÉMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170
oscurement «d'une façon peu intelligible» (
Marie de France, Lais, éd. J. Rychner,
Prol. 12, p.1); 1213
obscurement (
Fet des romains, éd. L. F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, 651, 27);
2. ca 1280 «d'une manière peu claire» (
Girard d'Amiens, Escanor, 15941 ds T.-L.);
3. 1306 «d'une façon imprécise, vague» (
Guillaume Guiart, Royaux lignages, Prol., éd. Wailly et Delisle, 159);
4. ca 1460 «sans être connu, sans éclat (de la conduite d'une personne)» (
Georges Chastellain, Chronique, éd. K. de Lettenhove, II, p.166);
5. 1770-83 «d'une manière foncée (en parlant des couleurs)» (
Buffon, Oiseaux, éd. Lanessan, t.6, p.120). Dér. de
obscur*; suff.
-(e)ment2*.