OBSCURITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1119
obscurtez «absence de lumière» (
Philippe de Thaon, Comput, 1895 ds T.-L.);
2. ca 1265
oscurté «défaut de clarté (dans les paroles)» (
Brunet Latin, Trésor, éd. J. Carmody, III, XXXXIII, p.355); 1305
obscurité «état de ce qui est peu intelligible» (
ap. Giry, Hist. de Saint-Omer, 446 ds
Delb. Notes mss);
3. 1657-62 plur. «passages difficiles d'un texte» (
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, Section VIII, XIV, 22);
4. 1751 «défaut de civilisation» (
D'Alembert, Discours prélim. de l'encyclop., p.117);
5. 1640 «condition de celui qui est inconnu» (
Corneille, Horace, II, 3); 1670 «bassesse de l'origine sociale» (
Racine, Bérénice, I, 5). Empr. au lat.
obscuritas «obscurité, affaiblissement (de la vue); manque de clarté; condition obscure; obscurité (de la naissance)».