OBLIQUE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 2
emoitié
xiiies.
oblike «qui s'écarte de la perpendiculaire (à une ligne donnée)» (
Horoscope de Baud. de Courtenai, B.N. 1353, f
o3c ds
Gdf. Compl.);
ca 1355
une voie oblique (
Bersuire, Tite-Live, f
o23 v
ods
Littré);
b) xiiies. «déviation d'une ligne» (
Chron., Rich. 146, f
o148 ds
Gdf.); 1845-46 géom. subst. fém. (
Besch.);
c) 1611 astron.
sphere oblique (
Cotgr.);
d) 1560 anat. [
muscles]
obliques (
Paré, éd. J. F. Malgaigne, t.1, p.128); 1721 subst. masc. (
Trév.);
e) 1732 art milit.
ordre oblique (
Rich.);
2. a) ca 1316 «qui manque de franchise, hypocrite» (
Geffroy de Paris, Chron. métrique, 3584 ds T.-L.);
b) xives. «qui se fait de façon détournée, indirecte» (
Jean de Meung, La resp. de l'alchymiste a nat., 174 ds
Gdf. Compl.);
c) 1324 gramm. subst. masc.
l'oblique (
Geffroy de Paris, Le Dit des Mais ds
Nouv. rec., éd. A. Jubinal, I, 189); 1680
cas oblique (
Rich.). Empr. au lat.
obliquus «allant de côté, de biais», «détournés, indirects (propos)», «cas obliques (gramm.)».