OBLAT, -ATE, subst.
Étymol. et Hist. I. 1. a) 1549
oblat de religion «laïque vivant dans un couvent auquel il a donné ses biens» (
Est.);
b) 1611
oblat de religion «novice» (
Cotgr.);
c) 1690 «enfant voué à sa naissance au service de Dieu» (
Fur.);
d) 1721 subst. fém. «religieuse d'un ordre ou congrégation fondée par Sainte Françoise» (
Trév.);
2. 1607 «ancien soldat mis par le roi comme pensionnaire dans une abbaye de nomination royale» (
Pasquier, Rech., III, 35 ds
Gdf. Compl.).
II. 1. 1721 subst. fém.
oblate (
Trév.:
oblate ou oblation. C'est en stile d'ancienne liturgie les pains, dont on se servoit au sacrifice de la Messe);
2. 1898 subst. fém.
oblates «hostie» (
Huysmans, loc. cit.). I empr. du lat. eccl.
oblatus «offert» part. passé du verbe
offerire, désignant «celui qui a été offert dès l'enfance à un monastère» (
Du Cange,
Nierm.). II empr. du lat. eccl.
oblata «offrande, pain offert pour l'eucharistie, hostie», part. passé fém. substantivé de
offerre (
Blaise Lat. chrét.,
Du Cange).