NÉPENTHÈS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1552
Nepenthe «ce qui dissipe la tristesse» (
Ronsard,
Amours, éd. P.Laumonier, t.4, p.101);
b) 1555
nepenthes «plante connue des Anciens, dont ils tiraient un breuvage magique faisant oublier les soucis» (P.
Belon,
Observ. de plusieurs singularitez, éd. Bruxelles, f
o369 v
ods
Fonds Barbier); d'où
2. 1765 bot.
népenthès (
Encyclop. t.11). 1 a empr. au gr. ν
η
π
ε
ν
θ
η
́
ς «qui dissipe la douleur, l'ennui» notamment chez Homère, en parlant d'une drogue, d'un remède qui dissipe les maux, comp. du préf. négatif ν
η- et de π
ε
́
ν
θ
ο
ς «douleur, affliction»; 1 b empr. au lat.
nepenthes «plante qui, mélangée au vin, chasse les soucis» subst. neutre indéclinable gr. ν
η
π
ε
ν
θ
ε
́
ς «
id.», neutre de ν
η
π
ε
ν
θ
η
́
ς, v.
André Bot. Au sens 2 l'angl.
nepenthes est att. dep. 1747 ds
NED.