NOVALE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1248 subst.
novales «terres nouvellement défrichées» (Abb. de Flône, Arch. de l'État à Liège ds
Gdf.);
xves. [copie de 1666] adj. (
Lambert d'Ardre, Chron. de Guines, éd. Godefroy Menilglaise, p.262: la disme de la paroisse tant des terres
novalles que ... [lat.
terrarum novalium]); 1551
terre novale (
Cotereau, tr. Columelle, II, 1 ds
Hug.);
2. 1657
novales «dîme que les curés levaient sur ces terres» (Édit, févr. ds
Littré); 1680 (
Rich.). Empr. au lat.
novalis (
terra) «novale, jachère», subst. de l'adj.
novalis «qu'on laisse reposer pendant un an», dér. de
novus, neuf2*. Au sens 2,
cf. l'adj. m. fr.
noval 1619 (Charte, chap.8, art. 8 ds
Coutumes du Pays et Conté de Hainaut, éd. Ch. Faider, t.2, p.119) et peut-être le lat. médiév.
novalia (
ca 1380 ds
Latham).