NON(-)PAREIL, NONPAREIL, -EILLE,(NON PAREIL, NON-PAREIL) adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1205-1250 adj. «impair» (
Renart, éd. M. Roques, XV, 14864);
2. a) av. 1278 en constr. de superl. «qui n'a pas son pareil, inégalable» (
Marques de Rome, 53 d 4 ds T.-L.);
b) début du
xives. adj. «
id.» (
Ovide moralisé, éd. C. de Boer, IV, 5647);
3. 1550 subst. fém., impr. (doc.
ap. Wolf (L.)
Buchdruck, p.101: la
non pareille);
4. 1660 «très petite dragée» (
Oudin Fr.-Esp.);
5. 1660 «ruban très étroit» (
ibid.);
6. a) 1667 subst. masc. «variété d'oeillet» (P.
Morin,
Rem. nécessaires pour la culture des fleurs, p.139: le
Nompareil);
b) 1721 subst. fém. «
id.» (
Trév.);
7.ornith.
a) 1800 subst. fém. (
Chateaubr.,
Fragm. Génie, p.267);
b)1801
nonpareille des Florides (
Id.,
Atala, p.68);
c) 1845 subst. masc. (
Besch.). Comp. de
non-* et de
pareil*. 7 est prob. empr. à l'angl. d'Amérique
nonpareil, de même sens (dep. 1758 ds
Americanisms), lui-même empr. au fr., v.
Brunot t.10, p.807).