NONCHALOIR, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1160
metre en nonchaloir «laisser à l'abandon» (
Eneas, 1411 ds T.-L.); 1160-74 «insouciance, indifférence» (
Wace, Rou, éd. A.J. Holden, III, 343), qualifié de ,,vieux mot`` dep.
Fur. 1690. Substantivation du verbe a. fr.
nonchaloir «négliger, mépriser» (fin
xies. judéo-fr.
nonchalayr, nonchaloyr (
Gl. de Raschi ds A.
Darmesteter, Les gl. fr. de Raschi dans la Bible, 57, 80), d'abord att. sous la forme du part. passé adj.
nonchalu «méprisé» (1240-80,
Baudouin de Condé, 185, 70 ds T.-L.), du part. prés. adj. (v.
nonchalant), du gérondif (1306,
Ord. de Ph. IV sur les duels ds
Gdf.), seulement
ca 1428 sous la forme personnelle (
Alain Chartier, Traité de l'espérance, éd. Paris, Samuel Thiboust, 1617, p. 324: vous
nonchalez le reboutement de voz ennemis), verbe très rare, comp. de
non* et de
chaloir*.