NOMMER, verbe trans.
Étymol. et Hist. I. 1. Fin
xes. «donner, imposer un nom à quelqu'un» (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 169); spéc. 1549 «tenir un enfant sur les fonts baptismaux» (
Est.);
2. ca 1130 «mentionner une personne en citant son nom»
humes numez «cités un à un» (
Lois de Guillaume, éd. J. E. Matzke, 14, p.12);
3. ca 1150 «désigner par son nom une personne ou une chose» ici pronom. «se faire connaître, décliner son nom» (
Le Conte de Floire et Blancheflor, éd. J. L. Leclanche, 1297);
4. 1155 «donner un nom à quelque chose de nouvellement créé» (
Wace, Brut, éd. I. Arnold, 92);
5. ca 1195 «désigner quelqu'un ou quelque chose par une appellation qui le qualifie» (
Ambroise, Guerre sainte, 2527);
6. fin
xiies. «faire connaître quelqu'un en révélant son nom» (J.
Bodel, Saxons, éd. F. Mengel et Stengel, 294).
II. 1. ca 1225 «désigner par voie de nomination» (
Pean Gatineau, St Martin, éd. W. Söderhjelm, 4873);
cf. 1306 (
Joinville, Vie st Louis, éd. N. L. Corbett, § 705);
2. 1636 «instituer en qualité de»
nommer son héritier universel (
Monet).
III. xiiies.
a jour nommey (
Isopet de Lyon, éd.J.Bastin, XXXII, 14, t.2, p.134); 1559
a point nommé «exactement à l'endroit désigné» (
Amyot, Crass., 46); 1580 «au moment opportun» (
Montaigne, Essais, éd. Villey-Saulnier, I, XIX, p.79). Du lat. class.
nōminare «nommer, désigner par un nom; citer; proposer pour une fonction»; dér. de
nomen, v.
nom.