NOMINATIF2, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin
xiies. gramm. (
Edouard confesseur, 5 ds T.-L.). Empr. au lat. des grammairiens
nominativus «
id.», dér. de
nominare, v.
nommer.
Mise à jour de la notice étymologique par le programme de recherche TLF-Étym :
Histoire :
« cas exprimant la fonction de sujet et d'attribut du sujet » (grammaire). Attesté depuis 2e quart 13e siècle (HAndBatC, page 70, vers 387 : Uns des garçons dame Logique […] N'avoit pas bien assavoré Conjugacïons anormales Qui a decliner sont mult males, Averbes et pars d'oroisons, Articles et declinoisons Et genres et nominatis Et supins et imperatis. [L'attestation de EdConfVatS 5, datée par TLF fin 12e siècle, est à dater du 13e siècle, cf. Städtler, Grammatiksprache, page 50, note 15]). Première attestation dans un texte grammatical : 2e moitié 13e siècle DonatbS, page 88, § 44 : Je connois la declinoison des patronymiques masculins a ce qu'ele met son nominatif singulier en es. - Pour l'emploi de nominatif dans des jeux de mots sur le sens grammatical, cf. DMF2 ; Städtler, Grammatiksprache, pages 48‑57. -
Origine :
Transfert linguistique : emprunt au latin des grammairiens nominativus subst. masc. « premier cas des déclinaisons latines » (attesté depuis Varron, OLD 1187a). Cet emprunt est attesté en continu dès les premiers témoignages d'un discours grammatical français et même avant, cf. ci‑dessus. Cf. von Wartburg in FEW 7,181b, nominare II 6a ; Städtler, Grammatiksprache 243).
Rédaction TLF 1986 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2008 : Thomas Städtler.. - Relecture mise à jour 2008 : Éva Buchi ; Stephen Dörr ; Takeshi Matsumura ; Gilles Petrequin ; Nadine Steinfeld.