NOCHER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1246
nochier [à propos de Gênes] (doc. mars ds L. T.
Belgrano,
Documenti inediti riguardanti le due Crociate di San Ludovico IX re di Francia, p.23 ds
J. Fennis, La Stolonomie, p.402); 1515-22
nocher (
A. de Conflans,
Les faits de la marine et navigaiges d'apr.
Jal.1); 1535
id. (Cl.
Marot,
Epître XXXVI, éd. C. A. Mayer, p.205). Empr. au génois,où l'on trouve
naucherius, naucherus dans des chartes lat. dès le
xiies. et
nozher aux
xiiie-
xives. (v.
Vidos, p.493;
cf. ital.
nocchier(o, e) dès le
xiiies.,
ibid.), lui-même issu du lat.
nauclerus «patron de navire», empr. au gr. ν
α
υ
́
κ
λ
η
ρ
ο
ς «
id.». La forme
nocl(i)er, att. en a. et m. fr. dep.
ca 1230, est directement empr. au lat., tandis que la forme
nauch(i)er (dep. 1512,
J. Thenaud ds
J. Fennis,
loc. cit.) représente prob. un empr. à l'a. prov.
nauchier (dep. fin
xiiies.,
B. Carbonel ds
Rayn.), lui aussi empr. au génois (v.
J. Fennis,
op. cit., pp.402-405; v. aussi
Vidos, pp.491-494, et
FEW t.7, pp.52b-53a).