NIB, pron. indéf., adv. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1847
nib! «rien»,
nib de braise «pas d'argent» (
Féval, Fils diable, t. 2, p.3 et t. 1, p.240);
2.1885
faire un nib «faire un vol» (
Méténier cité ds
Larch. Suppl. 1889, p.165). Apocope de l'arg.
nibergue adv. «rien» (1800,
Leclair, Histoire des bandits d'Orgères d'apr.
Esn.) et particule négative «non» (
niberg, 1821,
Ansiaume, Arg. Bagne Brest, f
o12 r
o;
cf. aussi
niberte, ca 1822,
Le Jargon ou Lang. de l'arg. réformé pour l'instruction des bons grivois, Suppl., p.9), peut-être du fourbesque
niba, niberta (v.
Dauzat Ling. fr., p.276;
Sain. Arg., p.47 et
Sources Arg. t. 2, p.407),
cf. aussi arg. ital.
nisba ds
DEI, formes caractérisées par le
n- négatif. Le passage de 1 à 2 vraisemblablement par évolution inverse de celle de
rien*.