NEUME, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1250 «partie d'un chant d'église» (
Règle cistercienne, 465 ds T.-L.); 1606 (
Nicot:
Neume signifie la desinence du chant tournoiant en la fin d'iceluy, afin que la voix du chantre ne s'arreste pas tout court et en sursaut);
2. a) 1840 (
Ac. Compl. 1842: Le
neume était... un signe final);
b) 1847 subst. masc. plur. «signes qui servaient au commencement du Moyen Âge à noter le plain-chant» (
R. de la mus. relig. pop. et class., 3
eannée, août, p.259). Empr. au lat. médiév.
neuma «phrase musicale ou note» (av. 1100 ds
Latham,
s.v. pneuma;
cf. neumatizare «munir de notations musicales» 1050 ds
Nierm.,
s.v. pneumatizare), altération du b. lat.
pneuma, -atis «souffle» (
vies.), gr. π
ν
ε
υ
̃
μ
α «
id.»,
cf. le m. fr.
neume «émission de voix, modulation» fin
xives. (
Roques t.2, B.N. lat. 13032, 7981).