NERVURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1380 «lien de cuir ou nerf de boeuf servant à renforcer un bouclier» (
Froissart, Meliador, éd. A. Longnon, 18944);
2. 1514 «ligne en relief servant d'ornement (dans une étoffe)» (
Comptes de l'Ecurie de François d'Angoulême ds
B. du Comité des travaux hist. et sc., 1898, p.73: satin cramoysi à
nerveures de toille d'argent); 1563 en gén.
nervure «ligne en relief (dans une matière quelconque)» (
B. Palissy, Recepte veritable, De la ville forteresse ds
OEuvres, éd. A. France, p.148);
3. 1542 archit. «moulure en relief» (doc. 25 févr. ds
M. Roy, Artistes et monuments de la Renaissance en France, t.1, p.261: filletz ou
nerveures de boys de noyer);
4. 1719 bot. (
Mém. de l'Acad. des Sciences, p.294);
5. 1723 reliure (
Savary). Dér. de
nerf*; suff.
-ure1*.